Pour l’Adie, trop d’entrepreneurs hésitent encore à se lancer en véritable entreprise, faute de moyens et/ou de conseils. C’est ce que révèle une étude menée à sa demande pour comprendre et déstigmatiser les entrepreneurs informels (au black, non déclarés…), qui représentent 9,8 % de l’emploi total en France. Ce sont souvent des femmes (61 %), sans diplôme (34 %), exerçant à domicile (65 %). Leurs motivations sont très diverses : activité complémentaire à un emploi salarié, peur de perdre des aides sociales et de ne pouvoir compenser par les revenus de l’activité, découragement lié à la complexité des démarches administratives... Accompagner sans stigmatiser Pour accompagner, sans stigmatiser, ces entrepreneurs non déclarés vers l’immatriculation de leur activité, l’Adie propose une semaine d’information. 400 événements partout en France vont ainsi être organisés, notamment des ateliers gratuits en ligne pour démarrer ou développer sa petite entreprise et des webconférences sur des thématiques commerciales, juridiques, financières. L’objectif poursuivi est de donner les moyens aux entrepreneurs de se projeter dans un développement économique de leur activité, puis de les sensibiliser aux avantages d’une immatriculation en termes de droits sociaux et pour sécuriser leur situation personnelle et familiale ainsi que celle de leur entreprise. Pour en savoir plus : www.adie.org
Article publié le 16/01/2024 - © Les Echos Publishing